Sage Garon-Yzeron : c’est parti !

Les conclusions de l’étude de préfiguration d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) commun aux bassins versants ont été partagées par les élus, l’Etat et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse.
Et l’intérêt d’un tel outil ne fait aujourd’hui plus aucun doute !

Des problématiques communes

Se doter d’une politique locale de gestion des eaux commune au Sagyrc et au Smagga qui permette de concilier le maintien et le développement des activités accueillies sur le territoire avec la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques, tel est l’enjeu du SAGE. Un enjeu que soutient activement l’agence de l’eau pour atteindre, ici, les objectifs de la Directive Cadre pour l’Eau (DCE).

Car les deux bassins versants, bien que très différents, sont confrontés à des problématiques communes : la maitrise des impacts de l’urbanisation sur la ressource en eau et les milieux aquatiques, mais aussi la préservation de la ressource et l’anticipation des pénuries d’eau.
Un sujet d’actualité en cette période d’intense sécheresse. En effet, le Garon, dont les nappes assurent l’alimentation en eau potable voit la pression sur la ressource s’intensifier. Côté Yzeron, les eaux superficielles sont soumises à des étiages de plus en plus marqués qui altèrent la bonne santé des milieux aquatiques.

Relever de tels défis ne peut se faire qu’en associant tous les acteurs concernés.
En se dotant d’un SAGE commun, les territoires couverts par le Sagyrc et le Smagga pourraient ainsi bâtir un programme pour, ensemble, gérer l’eau comme un bien commun, et bénéficier de moyens d’action renforcés grâce à la dimension prescriptive de cet outil.

A la rencontre des futurs acteurs de la Commission Locale de l’Eau

L’étude de préfiguration a permis de faire émerger les opportunités, les freins et les grands thématiques dont le Sage pourrait se saisir. L’utilité est avérée pour l’ensemble des acteurs concernés. En revanche, les Syndicats de rivière souhaiteraient, pour garder souplesse et efficacité, faire perdurer leurs structures respectives et s’orienteraient vers un co-portage du Sage, dans le cadre d’une gouvernance qui reste à préciser. La thématique centrale de ce futur Sage souhaitée par les syndicats est « la rareté de l’eau ». Ce qui conduirait à travailler prioritairement sur la préservation de l’eau potable, la restauration des cours d’eau et des zones humides, la pérennité de l’agriculture, ainsi que sur la question de la « perméabilité » du territoire, avec la gestion à la source des eaux pluviales, leur récupération et le renforcement de l’infiltration dans les sols.

Tous ces sujets devraient être à l’agenda d’une Commission Locale de l’Eau, programmée en 2023, qui aura la charge de bâtir le Sage dans un délai de 5 ans, en associant les différents usagers de l’eau. La toute prochaine étape que vont conduite les deux syndicats est donc de solliciter ces usagers et de les inviter à travailler ensemble.
Une belle avancée pour l’eau et les milieux aquatiques de nos territoires !

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