Gérer la ressource en eau

INFILTRATION ET RÉCUPÉRATION : LE CHOIX GAGNANT !

Le Sagyrc et ses partenaires incitent de plus en plus à privilégier des techniques  d’infiltration pour gérer les eaux pluviales à la parcelle. Des solutions qui peuvent être mises en œuvre à l’échelle individuelle et sont bien plus vertueuses pour la ressource en eau.

La solution classique pour gérer les eaux de pluie qui ruissellent sur les surfaces imperméables consiste à les canaliser, d’abord dans des caniveaux, puis dans des conduites souterraines de façon à les évacuer le plus rapidement possible via un gigantesque système de tuyaux qui, souvent, recueille également les eaux usées. Très couteux en infrastructures, ce mode de gestion aggrave les dysfonctionnements produits par l’imperméabilisation des sols, en augmentant les vitesses de l’eau et les risques d’inondation, provoque des débordements et des pollutions …Il transforme une ressource précieuse, l’eau de pluie, en un déchet. Le principe des solutions alternatives consiste à infiltrer l’eau là où elle tombe ou à s’en resservir. Un cycle vertueux.

BON A SAVOIR

Avec un toit de 150 m2 et un récupérateur de 500 litres, vous pouvez récupérer entre 15 000 à 20 000 litres d’eau pluviale par an. Soit une économie moyenne de 40 € à 70 € par an sur la facture d’eau potable.

Ces dispositifs d’infiltration ne favorisent pas l’implantation ni le développement du moustique tigre car les eaux ne restent pas assez longtemps sur place. Seules les réservoirs et les citernes doivent être équipés de couvercles ou de moustiquaires

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