Valoriser les milieux aquatiques

Garantir durablement une eau en quantité suffisante

L’Yzeron et ses affluents, à l’origine d’inondations, sont également sujets aux étiages de mai à octobre. Si leur impact entraine moins de dommages matériels que les crues, les périodes de basses eaux sont cependant préjudiciables à la vie du cours d’eau.

Des prélèvements multiples

Ce phénomène naturel d’étiage, du au régime pluvial de l’Yzeron, est aggravé par les prélèvements effectués pour des activités agricoles ou domestiques, ainsi qu’en raison de réseaux d’assainissement vétustes drainant par endroit les eaux destinées au cours d’eau (problème d’eaux parasites).

Ces prélèvements sont diffus et relèvent souvent de comportements individuels, qui deviennent préjudiciables en période critique et sur lesquels la collectivité a peu de possibilités d’action.

Quel impact sur la biodiversité

Ce manque d’eau a des conséquences très négatives : disparition de la faune, augmentation de la température de l’eau, ou encore mauvaise dilution des polluants.
Une étude a été lancée en 2010 par le Syndicat afin de quantifier les volumes d’eau prélevés dans l’Yzeron, et les limiter réglementairement à terme pour qu’ils soient compatibles avec un débit minimum préservant la vie aquatique.
Plusieurs actions sont également entreprises, comme la mise à contribution du plan d’eau du Ronzey ou la restauration de la ripisylve qui permet d’ombrager la rivière et limiter le réchauffement et l’évaporation des eaux.
Les opérations conçues dans le cadre du plan de lutte contre les inondations prévoient quant à eux un système de lits « emboités », contenant un lit d’étiage permettant d’éviter l’étalement du cours d’eau et de concentrer son débit minimum.

Un plan pour gérer la ressource en eau en préparation

L’étude sur les volumes prélevables a été réceptionnée en 2014 par le Syndicat. Elle a permis d’estimer les débits minimum nécessaires au bon fonctionnement des milieux aquatiques et donc les quantités maximum utilisables pour les différents besoins en eau (irrigation, eau potable, …). L’étude estime qu’il faut réduire les prélèvements de 44 % pour respecter les débits biologiques. À partir de ces données, le Syndicat pilote aujourd’hui une concertation pour définir des priorités d’actions et bâtir un Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE), avec l’ensemble des parties prenantes.

Réduire les prélèvements de

44%

pour respecter les débits biologiques

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