Entretenir et valoriser les cours d’eau

Les techniques rustiques d’entretien des cours d’eau

Respectueux des milieux naturels, le Sagyrc a fait le choix de privilégier des aménagements rustiques, économiques, pérennes et naturels. Les arbres abattus, les branches taillées ou encore la terre excavée lors des opérations d’entretien ou d’aménagements sont, le plus souvent possible, réutilisés sur place. Les arbres coupés, laissés sur place, offrent à la faune des abris et des lieux de nourrissage.

Les techniques « douces » ou « rustiques » sont jusqu’à 10 fois moins onéreuses que les dispositifs classiques de restauration des berges.

A Brindas, des fagots de saules vivants

A Brindas, des fagots de saules vivants

La brigade de rivière a installée six rangées de boutures de saule, liées à des pieux pour les renforcer. Rapidement, le cours d’eau est revenu dans son lit d’origine. Ces fagots vont permettre de favoriser des habitats pour la faune, reconstituer et revégétaliser naturellement la berge.

Des épis de troncs entiers à Tassin-la-Demi-Lune et à Craponne

Des épis de troncs entiers à Tassin-la-Demi-Lune et à Craponne

Des épis déflecteurs ont été créés à partir de troncs entiers de 7 à 8 mètres de long, arrimés aux arbres de la rive. Les sédiments se sont déposés peu à peu derrière ces troncs, permettant de conforter et restaurer les berges érodées.

A Francheville, des semis de pieux

A Francheville, des semis de pieux

Une technique de « semis » de pieux en bois de robinier (une des essences locales naturellement imputrescibles) a été choisie dans ce secteur ombragé qui ne convient pas au génie végétal. Les pieux ont été plantés à 10-15 cm d’intervalle et garnis d’un mélange de terres, de graviers et de galets. Du sable et des limons se déposent ensuite naturellement derrière l’ouvrage lors des coups d’eau, créant un nouveau milieu à conquérir pour la flore.

Les chevaux à l'oeuvre sur nos cours d'eau

Les chevaux à l'oeuvre sur nos cours d'eau

Les chevaux sont idéals pour intervenir dans les lieux escarpés comme les lits des cours d’eau. D’une extrême précision, ils font peu de dégâts contrairement aux engins comme les pelles mécaniques, et sont capables de tracter plusieurs tonnes de bois. Derniers avantages : ils ne font pas de bruit et ne « carburent » qu’au fourrage…

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